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Indicateurs économiques

Les distributeurs peuvent «aller chercher des baisses de prix», juge Leclerc


Photo de Michel-Edouard Leclerc, le patron des centres Leclerc. /Photo prise le 12 octobre 2017 à Paris, France/REUTERS/Charles Platiau

PARIS (Reuters) – Les distributeurs français ont les moyens d’aller chercher des baisses de prix des produits alimentaires dans leurs négociations avec les industriels même si 80% de ces derniers se préparent à demander des hausses, a estimé mercredi Michel-Edouard Leclerc.

«On sait qu’il y a des secteurs où on peut aller chercher des baisses. Si on y va tous ensemble, ça devrait marcher», a déclaré sur franceinfo le patron des centres Leclerc alors que le gouvernement doit présenter en conseil des ministres un projet de loi pour avancer les discussions tarifaires annuelles entre les deux parties dans l’espoir d’obtenir une plus forte diminution des prix en début d’année prochaine.

La hausse moyenne de 10% négociée pour 2023 a maintenu les prix alimentaires à un niveau élevé dans les supermarchés français alors même que les prix mondiaux des matières premières alimentaires baissaient fortement.

La loi française prévoit une fenêtre de trois mois de négociations annuelles, ordinairement du 1er décembre au 1er mars, mais l’exécutif veut avancer la date butoir au 15 janvier.

«Il faut encore que le Parlement valide ce texte», a souligné Michel-Edouard Leclerc, «et c’est pas gagné, parce que jusqu’ici, il n’y a pas eu d’accord entre le Parlement, y compris la majorité présidentielle, et le gouvernement.»

«Si les députés nous donnent cette nouvelle loi et plus rapidement, on a les moyens d’aller chercher des baisses», a jugé le président du groupe Leclerc, justifiant notamment son relatif optimisme par «le rapport de force qui fait que nos marques de distributeurs aujourd’hui sont vraiment meilleur marché que les leurs».

Interrogé sur la possibilité d’un accord sur la modération des marges souhaité par Emmanuel Macron, Michel-Edouard Leclerc l’a estimé «possible». «Il faut dans un premier temps qu’on renégocie, qu’on aille chercher si ce n’est des baisses, des moindres inflations pour 2024. Et je vous annonce que ça va le faire», a-t-il dit.

(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse, édité par Blandine Hénault)

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